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martes, 31 de enero de 2012

FOUQUET : exposición de dibujos de joyería en les Arts Décos en Paris

  Hasta el 20 de febrero de  2012


Les quelque vingt cinq dessins exposés, extraits d’un corpus qui frôle le millier, rendent compte de l’exemplaire trajectoire artistique d’Alphonse Fouquet (1828-1911), l’un des bijoutiers-joailliers parisiens les « plus en vue » du second XIXe siècle. Fouquet, avant de s’inscrire à l’origine d’une célèbre dynastie, « entre dans la carrière », comme simple ouvrier, issu d’une famille de commerçants montée à Paris en 1838. Dès 1847, il exécute des bijoux d’après les dessins, qu’inlassable chercheur de formes et volumes, il compile à l’envie sur des notes et carnets, véritables outils de travail autant que sources d’invention, auxquels, toujours, il revient. Là – et spécifiquement aux tournants des années 1852-1853 - à la manière d’un modeleur plutôt que d’un dessinateur, il fait surgir, au crayon et/ou gouachés, des enroulements de cuirs et rubans, enrichis de feuilles, fleurs ou pendeloques. Un peu plus tard, modélisant l’effort, Fouquet, à l’orée d’une réussite acquise par un génie des affaires associé à une intuition du goût social, diversifie sa création. Soucieux de répondre aux désirs multiples et renouvelés d’une exigeante clientèle à l’affût d’une joaillerie inédite, jouant avec les courbes d’animaux fantastiques dans le style Renaissance, il explore les innombrables possibilités offertes par la fabrication de broches, bracelets, épingles, colliers, diadèmes, ornements de tête ou de corsage. À partir de 1862 - et jusqu’en 1868 - installé à la tête d’un atelier qui massifie sa production, il exerce l’intelligence de son talent pluriel, sans être à l’écart du « bijou-fantaisie », innovant avec d’audacieuses compositions mêlant aux diamants, saphirs et perles, onyx, grenats, améthystes, topazes, turquoises ou lapis au profit de parures somptuaires. Écho graphique de la « Galerie des bijoux » du musée des Arts décoratifs, cet accrochage, autorisé par le don de son fils Georges Fouquet à l’institution en 1952, témoigne, en synthèse, du talent industriel d’un artisan-artiste qui, par ses bijoux, « orna les corps » (sic) de la grande bourgeoisie parisienne, des années « Napoléon III » à la première décade de la IIIe République.

www.lesartsdecoratifs.fr

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